Tarhis

**Créactif** Nombre de messages : 233 Date d'inscription : 11/06/2007

Fic assez vieille:

Dans une petite ruelle noire, remplie par son odeur de poisson pourris et par le bruit de quelques chats, on pouvait distinguer une petite ombre. Etait-elle humaine ? C’était une bonne question à se poser, mais il fallait pouvoir bien la voire pour le deviner…
Un jeune homme aux cheveux roux et aux yeux noirs courrait sans cesse dans les petites ruelles sombres, cachée par sa longue et grande cape noire, il semblait fuir quelque chose… Comme-ci, dès que son regard se posait sur on ombre, il devait obligatoirement fuir tellement la peur l’empêchait de réfléchir. Son souffle était rapide, il ne faisait que très rarement des pauses qui ne duraient que quelques secondes avant que le jeune garçon continue a courir. Puis, il arrivât devant un grillage, son regard devint alors effrayé, il reculât de quelques pas, regardant la hauteur du grillage. Ses yeux démontraient déjà ce dont il avait peur et ce qu’il fuyait… La mort … Le jeune garçon paraissait jeune sous la lumière d’un lampadaire qui clignotait rapidement. Son visage était blanc, il avait déjà enlevé sa longue cape marron car elle devait l’alourdir. Puis, sous la lumière du lampadaire, il n’y avait plus personne… Les rues étaient redevenus calmes, et les chats silencieux…

Il faisait beaux, c’était un matin comme les autres dans la campagne nord de la ville de hendrix. Tarhis, un jeune homme dont les cheveux bruns faisaient la fierté de sa famille, et dont les cheveux bleus rendaient son visage plus joyeux, venait de se réveiller après avoir tombé de son lit tout en se cochant la tête contre sa table basse. Il avait malgré se réveil difficile comme a son habitude garder son sourire qui rendait toujours sa petite cabane isolée un peut plus gai. Tarhis regardait par la fenêtre, le regard rêveur, il n’était encore pas sortit de son sommeil, il baillait de temps a autre, coupant le silence de la campagne par le petit bruit d’un bâillement assez fort.
Après un petit moment où le jeune homme rêvassait, il se redressât, se cognant la tête contre le haut de la fenêtre, comme a son habitude, il oubliait que sa fenêtre était petite. Il y eut un « aïe » qui sortit de la bouche de l’homme, puis il se frottât la tête de la main droite. Ensuite, il regardât autour de lui. Il n’avait pas faim et il venait de faire sa toilette. Il décidât donc d’aller faire quelques courses pour avoir de quoi manger a 12h et aussi pour prendre un peut l’air. Il n’était pas sortit depuis un bon moment et l’air frais du matin lui manquait un peut. Il se redressât, prit son bâton de berger, enfilât ses bottes de cuir marron, et mit sa petite veste qui, elle aussi était en cuir marron. Il sortit de la maison, la laissant ouverte, il avait a coté de lui sa petite bourse et un poignard que son grand-père lui avait offert avant sa mort. Le jeune homme ne se retournât même pas pour fermer sa maison, il n’y avait pas de serrure…
Tarhis était assez grand, il avait dans les 17 ans et était musclé grâce a ses travaux dans les champs. Ses parents étaient morts de vieillesse depuis assez longtemps et son frère était partit dans une ville pour aller faire des affaires. Depuis quelques années, Tarhis était seul dans sa petite cabane…
Il partait dans la ville de Hendrix, là ou le marcher était fréquent les jours de semaine.
Il marchait, sentant et profitant de l’air frais de la campagne, un petit chemin remplit de galets et de rochers allaient en direction de la ville, et Tarhis semblait ne pas y faire attention.
Une fois devant la ville, il remarquât que les habitations étaient plus là… En tout cas, il n’y en avait plus beaucoup, les portes autrefois grandes et imposantes n’étaient plus rien et les gardes n’étaient plus ici. Les quelques maisons de la ville étaient des petites cabanes dans un plus piteux état que celui de Tarhis. Puis, une ombre vint couvrir a Tarhis la lumière du soleil qui, avant tapait sur son cou. Rapidement, il se retournât, mettant son bâton devant lui, tout en criant, l’air affolé :

-Qui vas là !?

**Créactif** Nombre de messages : 233 Date d'inscription : 11/06/2007

-Qui vas là !?

L’ombre qui se dessinait au dessus de Tarhis était grande, la lumière du soleil empêchait au jeune homme de pouvoir bien décrire cette chose qui n’avait encore rien fait. Le paysan reculât d’un pas, affolé tout en croyant que cette chose était le monstre qui avait détruit le village. Puis, le jeune homme reculât a nouveau de trois grands pas tout en perdant l’équilibre, cette ombre avait disparut, tout en tombant a terre, toujours affolé et le cœur battant, Tarhis fermât les yeux, puis il sentit une chose s’appuyer contre son bâton et deux autres sur son torse. Il poussât un cri affolé et ouvrit un œil pour voir cette chose. Quelque petites brindilles d’herbes l’empêchait de bien pouvoir la discerné car, en effet, l’herbe était très haute ces temps-ci car le temps était parfois humide et parfois chaud, de quoi bien arranger les récoltes.
Après avoir ouvert son œil , il discernât quelques crocs , tous blancs et pointus, prêts a égorger n’importe quoi , puis il vit un regard percent et bleu, il poussât un nouveau cri après avoir entendu un grognement. Un loup ! Un loup blanc ! Le jeune Tarhis prit son courage a deux mains et pliât ses bras qui tenaient le bâton a l’horizontal et poussât de toutes ses forces, de toute sa rage pour éjecter le loup. Le loup blanc fit un bond de quelques mètres et arrivât a retomber sur ses pattes avec souplesse. C’est à ce moment précis que Tarhis pu bien voir le loup et surtout remarquer son regard si calme et perçant. Les poils du loup étaient blancs, blancs comme de la neige et il avait des yeux bleus comme le ciel et la mer réunis en un point et tout cela dans un regard. Mais Tarhis savait depuis son plus jeune age qu’il ne fallait pas se fier aux apparences, il reculât une nouvelle fois de quelques mètres pour se retrouver contre un arbre, le regard assez sur de lui et son bâton toujours a la verticale. Puis, après avoir bataillé un bon moment avec le regard du jeune loup, Tarhis soupirât pour reposer son bâton et s’accroupir, il tendit sa main, le regard bien moins énervé et plus tendre avec l’animal. Le loup arrêtât de grogner, laissant son doux pelage prendre place a l’endroit ou Tarhis voyait ses crocs, puis eut un regard surprit, comme ci il comprenait tout ce qu’il se passait. Le loup s’approchât prudemment, laissant le cœur du jeune paysan battre de plus en plus fort, chaque pas était un supplice… Allait-il l’attaquer ou le lécher ? Ou encore fuir ? Tant de questions. Une fois que le loup était bien plus proche de Tarhis, il mit sa patte dans la main du jeune homme, puis un petit choque bref et rapide dans l’esprit du jeune homme qui ne faisait plus attention a rien a part au loup, comme-ci les deux êtres étaient dans un monde ou ils étaient les seuls êtres vivants. Puis, le jeune homme reprit ses esprits avec une pomme qui tombait de l’arbre, la jeune homme n’avait même pas regarder la beauté de cet arbre, il était grand, gros et avait des feuilles vertes incomparables, c’était apparemment a pommier et il était le seul arbre a ne pas avoir été raser avant de bons kilomètres, comme-ci la personne qui avait détruit ce village avait eut assez de cœur pour laisser cet arbre si magnifique ici. Tarhis se relevât lentement pour esquisser un sourire à l’animal qui le regardait dans les yeux depuis leur rencontre. Le paysan s’affalât contre l’arbre pour s’asseoir , il était épuisé rien que par tant de choses en quelques minutes, son cœur avait encore du mal a recommencer a battre a un rythme normal. Puis, le jeune homme, ayant envies de parler a l’animal, c’était peut être bien un acte assez irréfléchis et absurde, personne ne parle avec un animal, mais le jeune garçon avait l’impression que cet animal comprenait tout, et pourquoi pas tenter de lui parler ? Pourquoi pas tenter l’impossible ? Tarhis sourit a nouveau pour déclarer d’un ton assez calme et doux :

-Tu es un loup très beau… Ou louve, je ne sais pas, je n’ais pas encore vérifier Dit-il tout en étouffant un petit rire Mais tu dois bien avoir un habitat, et puis que fais-tu ici ?

Il regardât le loup tout en penchant la tête sur le coté, attendant une réaction. Le loup semblait surprit pour le moment. Le jeune homme rigolât , d’un rire assez content :

-On va me prendre pour un fou ! Je parle a un animal sans rien faire pour chercher celui qui a détruit ce village !

¤Toi ? Fou ? Tarhis ? Ne me sort pas cela ! Et puis ne me traite pas de loup, je ne suis pas du tout de cette espèce ! Et pour te répondre, je suis une femme.¤

Tarhis ouvrit grand les yeux. Quelqu’un avait parlé ? Non ! Il rêvait ! La seul personne ici était Tarhis et… La louve…Il la contemplât un moment, stupéfait, parlait-elle ou il rêvait ? Non ! Il doit sombrer dans la folie !

¤Oui, c’est moi qui suit devant toi, et si tu veux savoir je suis humaine, jeune homme, d’ailleurs je crois que j’ai a peux près ton age…¤

Tarhis se levât en un bond pour regarder la louve et prendre son bâton, l’air assez méfiant, le soleil était maintenant caché par les nuages, laissant ce grand endroit frais et sombre. Il déclara d’un ton ferme :

-Si c’est une blague, ce n’est pas drôle du tout !

¤Tarhis…¤

-Et puis si t’es bien une humaine pourquoi t’es comme ça !? Et comment tu connais mon prénom !?Dit-il en fusillant la louve du regard.

¤Ecoute, calme toi et assied toi…¤

Tarhis reprit son calme tout en ayant remarqué que la voix de la jeune femme était douce, comme-ci c’était lui le loup et que tout en parlant, elle lui chuchotait des mots doux à l’oreille tout en le caressant. Il fermât les yeux et soupirât pour s’asseoir et saisir la pomme qui était devant lui et commencer a joué avec en attendant dans explications, le regard inquiet.

¤Je suis humaine, seulement j’ai été punie par le démon et il m’a transformé en louve , laissant en moi juste assez de pouvoirs pour parler par télépathie et vivre…¤

-De…De…De…Attend ! Quoi !? Un démon !? Des pouvoirs !? Att… Non mais attend là ! C’est absurde ! Moi tout ce que je connais c’est les tomates ou encore les patates mais un démon … !

¤C’est le surnom que l’on donne au chef des armées du mal qui domine la côte ouest de la planète , toute l’autre partie de la planète est celle de ange qui est le défenseur du bien…¤

Tarhis hallucinait. Il n’y croyait pas une seconde, pourquoi son village ignorait tout cela ? Cette question trottait dans la tête de Tarhis mais il eut rapidement une réponse, comme-ci la louve lisait dans ses pensées :

¤Tu ne connais pas cela car ton village est situé au centre et donc est a l’endroit ou il y a plus de guerre… ¤

Une guerre ? Ce mot laissât le jeune homme stupéfait, et il donnât rapidement son avis :

-Une guerre !? Mais je ne vois aucun chevalier ! Aucun guerrier prêt à détruire le moindre intrus !

¤Eh bien… Tu ne sais décidément rien de rien… Les chefs de guerriers du démon sont en tout 15 , tu vas me dire que ce n’est pas beaucoup mais celui de la troupe ange n’en a que 12 commandants. Comment être aussi puissant ? Car dans chaque personne réside un pouvoir, et tout en dépendant de cette personne, il y aura un pouvoir grand ou petit… Mais bien sur, il n’y a pas que cela qui varie, il y a aussi les pouvoirs, on les qualifie comme cel…¤

-Attend attend attend… Ne me dit pas que ce n’est qu’une personne qui a détruit ce village ? Car à part ça moi e m’en moque de tous ces problèmes ! Moi ce que je veux c’est retrouver le village ! Les guerres je n’en ais rien a faire ! Et puis je n’y crois même pas à ton conte … !

¤Non, il y a 3 personnes qui l’ont détruits, les chefs guerriers dominent des parties des terres conquises par le démon ou l’ange car ces deux personnes sont trop occupés pour…

-Je je m’en moque ! Tu n’as pas encore compris !? Et puis je suis trop jeune pour cela ! Et en plus je parle a une louve ! Je suis vraiment fou ! Aller ! Bye ! Si tu veux mange toutes mes poules, de toute manière elles ne risquent pas de survivre !

Il se levât tout en jetant la pomme par terre qui , dès son contacte avec le sol devint de la bouillis, puis Tarhis prit sa bâton a deux mains et partit dans sa maison sans regarder derrière lui, le regard énervé et l’esprit un peux perdu. Quelques rayons de soleil parvinrent a se filtrer au travers des nuages pour aller illuminer un peux plus cet endroit… -Désertique-… Une fois dans la cabane, Tarhis prit violemment un meuble qui ne tenait presque plus debout et le mit rapidement contre la porte pour bloquer l’entrée de la cabane , il ne restait plus que la fenêtre sans vitres qui laissait une petite entrée… Tarhis s’asseya sur une chaise a moitié rongée par toutes les bestioles qui passaient puis fermât les yeux en essayant de ne plus penser à tout cela… Il était vrais que pour un jeune homme de 17 ans, découvrir tout cela en un coup était un grand choque , et il préférait nier la vérité et la fuir a la place de la combattre… Le paysan reprit rapidement ses esprits par le bruit des pattes de la louve qui frottaient le bas de la porte, le jeune homme eut au début un regard assez déçus de lui-même et de son comportement, la louve étai si gentille avec lui… Il se redressât pour commencer a enlever le meuble, mais avant même d’avoir pus mettre sa main sur la porte pour la poussée, le jeune homme entendit un petit sifflement lui traverser l’oreille puis un petit bruit de frottement, et la maison commençât a prendre feux, le jeune homme prit rapidement ses affaires, de quoi manger et un poignard pour sortir de la maison avant qu’elle ne s’écroule, le feux était vert et semblait tellement chaud que le couteau avait presque commencer a fondre… La louve était a coté de jeune homme qui, tout en voyant son passé s’écrouler avec sa maison, voyait une silhouette au loin. Tarhis montrât du doigt la silhouette pour crier d’un ton fort et assez stresser :

-Toi ! Là bas ! C’est toi qui a détruit ma maison et le village ! Pas vrais !?